Les week-ends s’enchaînent et la pratique ne faiblit pas à l’HUK. Cette semaine, les pratiquantes du club se rendaient à Nanterre pour la première édition du Women Aki Taikai.
Après l’As des as, les Deux font la paire, le Troisième homme, les Quatre fantastiques, le Club des Cinq, Rainbow Six, Les Sept mercenaires, c’était donc, ces 30 septembre et 1er octobre, aux huit Drôles de dames de l’HUK de se retrouver sous les projecteurs. Gros score, puisque 80% des filles du club avaient pris date pour aller croiser le shinai lors de la première édition de cet évènement d’envergure européenne 100% oestrogène.
Il faut dire que l’organisation (portée par la trésorière du Comité Directeur du CNK Sophie Kong) a mis la barre bien haut, avec la présence de plus d’une quinzaine de 7e dans dames (allitération à faire bugger tous les correcteurs d’orthographe) pour encadrer un samedi de stage et arbitrer un dimanche de compétition individuelle par grade.
Pour continuer cet article qui commence à compter plus de chiffres que de lettres, 150 participantes (de 26 nationalités) ont répondu à l’appel, preuve que l’évènement a tapé dans l’oeil de plus d’une kenshi, blindant un Gymnase de la République devenu un poil sous-dimensionné.
Réparties en groupe de niveau dès le samedi, les pratiquantes passent en revue les fondamentaux de la discipline (étiquette, kihon, oji waza, initiation au shiai…) ou affinent leur art, avant de laisser place à l’affrontement des 7e dan suivi d’un Ji-geiko.
Le dimanche, en catégorie kyusha et pour sa première compétition, Gaëlle Cyrulik se hisse en 8e de finale. Chez les 1er Dan, Carole Goerlinger atteint les quarts de finale. Enfin, en catégorie 2e dan, il faudra une nouvelle promue du groupe France pour arrêter Momoko Ishikawa qui remporte ainsi le bronze . Mention spéciale, genre fighting spirit particulier, pour notre doyenne Monique Novelli dont la motivation à mouiller le keiko gi force le respect.
Ces huit valeureuses représentantes font donc encore une fois la fierté du club par leur engagement et prouve qu’à l’HUK on est clairement tous du même genre : courageux et pugnaces.