Dans la foulée, ou plutôt au lendemain, de la Coupe de l’Ambassadeur, Shobukai Luxembourg profitait de la présence d’Olivier Perrenoud senseï (7e Dan de Lausanne) pour un dimanche de stage.
Comme le faisait pertinemment remarquer Olivier Perrenoud samedi à l’issu de la Coupe de l’Ambassadeur en sortant son bogu de son coffre alors que nous rangions les nôtres dans le nôtre, le kendo est aussi une affaire de démonstration. C’est très bien de passer la journée à lever (ou pas) les drapeaux, mais vient le moment où il faut faire la preuve par le shinaï. Expliquer et faire ressentir. Nous le laissions donc à regret partir pour une séance de ji geiko, le meilleur moyen pour un kenshi de se remettre d’une journée de compétition étant d’enchaîner direct avec un entraînement libre, suivi dès le lendemain matin d’une journée de stage.
Comme la veille, l’HUK répondait présent avec 6 participants, certains faisant coup double, d’autres venues (le problème de l’accord du participe passé étant réglé de lui-même puisqu’il s’agit de quatre filles, merci mesdames) spécialement. Articulé autour d’une thématique globale sur comment pratiquer dans la durée, les stagiaires dominicaux(co… blague qui me vaudra peut-être son pesant d’haya suburi) auront donc d’abord revu les principes mécaniques fondamentaux de la pratique avant d’en faire l’application technique. Tout y passe, posture, tenue du shinaï…S’il faudra certes attendre que les années s’égrainent pour faire l’expérience de l’évolution de la pratique avec l’âge, nul doute que ce stage aura au minimum fourni de quoi bien les remplir en terme de points à travailler.
Encore une fois merci au Shobukai pour ce week-end complet, demain c’est repos … à bah non y’a entraînement.
