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A l’Haku Un Kan, les bleus ne tapent pas dans un ballon et gardent, en théorie, leur pif intact. A l’Haku Un Kan  les bleus, comme chaque fin d’année, passent leurs kyu. Certains étaient au parfum, d’autres se tapaient leur premières sueurs froides, et tous espéraient gravir une première marche ou bien une de plus.

Tu croyais que personne n’avait vu que t’avais la main gauche fainéante, que le salut au sabre pourrait être plus huilé, que t’avais la fibre créative sur certaines gardes ou qu’au final les cinq premiers kata ça passait crème ? Par groupe de trois sur le parquet des Arènes, face aux deux senseï, c’est le Iaido qui ouvre le bal. Tout le monde s’y colle dans un dojo qui affiche l’affluence des grands jours. Neuf Iaidoka se distinguent, du 6e au 1er kyu, et tous peuvent mesurer le chemin parcouru et l’autoroute restante.

Pour sa seconde année d’existence, la section enfants allège encore plus la moyenne d’âge du club avec six kenshi en herbe, dont une en armure s’il vous plaît, prêts à en découdre. Sous l’oeil des senseï et sempaï, tous démontrent un bel état d’esprit et assènent des uchis souvent bien vigoureux à Satoko Goto, leur sac de frappe préféré. Du 6e au 4e Kyu, tous rentrent, on l’espère, avec l’envie de remettre le couvert l’année prochaine.

Chez les adultes, quatre HUK sont en lice, et comme chaque année, nos amis nancéens sont également de la partie en alignant deux kenshi. Au menu, kirikaehsi pour tout le monde et ji keiko pour les plus avancés, avant de prendre le bokken pour les trois premiers katas.  L’éventail complet des kyus est décerné.

Serré au bord du parquet dans un espace d’ordinaire bien rempli mais littéralement bondé par les parents du club et les quelques membres ayant laissé l’armure à la maison, le reste de l’HUK s’équipe pour une petite demi heure de ji keiko avec les lauréats du soir, histoire de finir en beauté (et en nage un peu aussi)  comme de mériter le traditionnel pot façon auberge espagnole dans le parc des Arènes.

 

Encore une belle saison d’efforts et de travail qui s’achève sur les sourires de l’habituelle photo de famille, avec en ligne de mire la perspective de reprendre de plus belle après la trève estivale. 


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